Est né à Nancy le 21 mai 1930. Père d'ascendance italienne. Mère lorraine. A reçu une éducation catholique. Son père, aviateur militaire de carrière, est tué dans un accident d'avion en 1937. Etudes secondaires classiques. Reçoit l'enseignement de Georges Valin, puis durant trois ans, celui de Guy Bugault et de Raymond Ruyer dont il suit les cours à l'université de Nancy. Acquis dès lors à la doctrine platonicienne et à la perspective métaphysique du védânta que Valin lui a révélée, il passe les examens de la licence de philosophie en 1953. De cette année date également sa rencontre avec Guénon dont la lecture confirme et ordonne ce qu'il savait déjà. En 1954, il se marie avec une jeune fille d'origine polonaise. Professeur de philosophie à Gérardmer en 1957, il réussit le concours d'agrégation en 1960. En 1962, il est nommé professeur en "Lettres supérieures" à Nancy où il enseignera la philosophie et le français jusqu'en 1977. Nommé alors à l'université de Nancy, il succède à Georges Valin dans l'enseignement de la métaphysique. En 1982, il soutient sa thèse de doctorat d'Etat, à l'université de Paris X-Nanterre. Père de trois filles (dont la troisième est bénédictine), il est aussi quatre fois grand-père.
C'est en 1950 que se forma dans son esprit le projet d'une philosophie du symbole, à l'occasion de la proclamation du dogme de l'Assomption de Marie, montant au ciel avec son corps ; philosophie dont l'axiome de base était le suivant : c'est précisément parce que cette assomption symbolise la royauté de Marie sur toute la création qu'elle est aussi objectivement réelle. L'unité du symbolisme et du réel, intuitivement perçue, lui paraissait de nature à répondre adéquatement à la crise théologique qu'il voyait poindre dans l'Eglise catholique. Avec l'ouverture du Concile et les destructions qui s'ensuivirent, il lui parut nécessaire d'entreprendre une réfutation de l'hérésie "fraternitaire" qui menaçait d'entraîner le Catholicisme tout entier dans sa dérive, ainsi qu'une restauration de l'anthropologie, de la théologie et de la spiritualité chrétiennes. Ce fut l'objet de son premier livre : La charité profanée" en 1979. Il poursuivait en même temps son projet initiale dont une réalisation partielle fut en 1982 sa thèse de doctorat qu'il édita en 1989 et 1990 sous la forme de deux ouvrages indépendants, qui devrait s'achever par la rédaction d'une métaphysique du symbole.
4 commentaires:
Cher M. Borella,
Je suis à la recherche de votre ouvrage "La charité profanée", mais je ne le trouve nulle part (à l'exception du seul exemplaire en vente sur price minister pour 380.00 euros!). Il me semble que l'éditeur de ce livre ne veut pas le réediter. Comment pourrais-je obtenir ce livre?
En vous remerciant par avance, je vous prie d'agréer, Monsieur, mes salutations les meilleures.
je veux en savoir plus sur M jean Borella, son e'mail si existe...
Minables vers de terre qui rampent devant le sénile borella, indigent pseudo-prof, pseudo-intello, pseudo-catho et pseudo-humain. La vieille baderne doit bander, si elle en est encore capable, et se prendre pour un gourou, comme le fut son vieux pervers de maître Schuon avant lui.
Mort aux vieux débris fascistes et autres caricatures moisies du vrai christianisme!
J'ai dit.
A ATIA: Si vous voulez des renseignements contactez Epignosis.
Enregistrer un commentaire